La beauté ukrainienne Irina Kravchenko n'est plus la petite nouvelle dans ce métier. Elle a fait sa grande percée lorsque Alexander Wang l'a observée et retenue, pour ouvrir son défilé du printemps 13, aussitôt après, elle est apparue dans des campagnes publicitaires pour Valentino, Prada et Hugo Boss, et a défilé au total dans quarante-six défilés, tout cela au cours de la seule saison d'automne 2015. Voici un fait peu connu à propos d'Irina... Avant d'avoir été repérée, elle dessinait des couvertures pour des livres pour enfants, et s'occupait volontiers des jardins de personnes qu'elle connaissait. Rencontrez Irina, elle est magnifique, et en passe de devenir célèbre dans le monde de la mode :
Métro : Comment avez-vous été découverte ?
Irina Kravchenko : Une photographe a découvert ma photo sur Internet et m'a tout de suite demandé si je voulais faire un shooting avec elle. Je me suis dit "pourquoi pas, je vais le faire pour l'aspect des bons souvenirs". Ensuite, elle m'a donné rendez-vous dans une agence de mannequins. J'ai été engagée sur-le-champ et un mois plus tard, j'étais à New York pour la Fashion Week. C'était un très gros événement dans ma vie, pour moi, car je n'avais jamais été qu'en Russie auparavant et je ne parlais pas du tout anglais.
Métro : À quoi ressemblait votre vie, avant que vous ne deveniez mannequin ?
Irina Kravchenko : Avant de devenir mannequin, je venais de terminer une formation d'architecte d'intérieur, toutefois, je gagnais de l'argent en dessinant des couvertures de livres pour enfants et en faisant du jardinage. J'enseignais aussi bénévolement l'art à des enfants d'une école, ce que j'aimais beaucoup faire, car je n'ai pas de frères ni de sœurs.
Métro : Quelle a été votre première grande découverte ?
Irina Kravchenko : Mon tout premier défilé était celui d'Alexander Wang, qui m'avait, de plus, choisie pour son ouverture. Après cela, ma carrière est totalement devenue folle ! Ce qui est le plus drôle, c'est que, lorsque l'agence m'a dit que j'avais été engagée pour cela, je ne savais pas de qui il s'agissait, alors j'ai accepté de le faire sans réaliser vraiment ce que cela signifiait."
Métro : Quelle est la meilleure partie à vivre, dans votre travail ?
Irina Kravchenko : Pour moi, la meilleure partie de mon travail, ce sont les voyages. J'ai visité tellement de lieux incroyables, et magiques, que je n'aurais jamais vu, si ce n'était pas pour mon travail. Quand je suis allé à Beijing pour Balenciaga, je me suis cru dans un véritable conte de fées. Et la première fois que je suis allée à Cartagena en Colombie, j'ai cru être sur une autre planète. C'était véritablement incroyable.
Métro : Et... Votre designer préféré est... ?
Irina Kravchenko : Valentino est mon créateur préféré, parce que, dès que j'enfile une de ses robes, je me sens si belle et si sûre de moi. Chaque fois qu'ils m'engagent, j'en suis tellement excitée !
Métro : Comment faites-vous pour rester en forme ?
Irina Kravchenko : C'est assez difficile. En effet, en hiver, j'ai tendance à prendre du poids, puis en été, je suis trop maigre. Cependant, en grandissant, j'ai toujours mangé sainement, car ma mère est une excellente cuisinière. Je ne suis pas végétarienne, mais je mange beaucoup de légumes et un peu de poisson. Il m'arrive très occasionnellement de manger de la viande. Pour faire de l'exercice, je vais soit dans une salle de sport et je fais une sorte de cardio training, soit je vais à Soulcycle.
Métro : Qu'est-ce que les gens seraient le plus surpris d'apprendre sur vous ?
Irina Kravchenko : Les gens sont toujours surpris quand ils apprennent mon âge. Ils pensent généralement que j'ai 19 ans, alors que j'en ai 26 !
Métro : Quel est votre plaisir coupable ?
Irina Kravchenko : Mon plus grand vice est le pain. Je pense que c'est l'un des meilleurs aliments du monde, mais je dois le garder à distance et n'en manger que comme une friandise.
Métro : Votre truc beauté préféré ?
Irina Kravchenko : Ce n'est pas vraiment une astuce, mais je n'utilise que de l'anti-cernes, du blush et, très occasionnellement, un rouge à lèvres, très léger, car je suis tellement habituée, désormais, à ce que quelqu'un me maquille que je ne me souviens plus vraiment comment le faire moi-même.
Métro : Qui sont vos modèles ?
Irina Kravchenko : Je ne sais pas si elle est mon modèle, mais je pense que Liv Tyler est la plus belle femme du monde. Elle est totalement parfaite et tellement unique.
Métro : Quels sont les projets que vous avez à votre horizon professionnel ?
Irina Kravchenko : Je suis très excitée par la campagne Diesel que je viens de tourner en Italie. Je suis allée au casting et mon agent m'a appelée dès le lendemain pour me dire que j'étais confirmée pour cette campagne. C'est toujours très agréable d'entendre ce genre de nouvelle. Je croise les doigts après chaque casting, car il n'est jamais possible de savoir ce qui va se passer. Parfois, les choses se passent bien, parfois non.
Métro : Où vous voyez-vous dans dix ans ?
Irina Kravchenko : Dans dix ans, j'espère être mariée, peut-être avec ma propre famille que j'aurais fondée, et ma propre maison, et travailler sur mon art et mon design graphique. Pourtant... Chaque fois que je pense que la vie va se dérouler d'une certaine façon, quelque chose de complètement fou se produit cependant, alors je suppose que je vais devoir attendre et voir.